La puce
Famille : Pulicidae
Ordre : Siphonaptera
Longévité :
Taille : 1 à 5 mm
Couleur : brune foncée à noire
Tout comme pour les blattes, tant le particulier que le professionnel s’orientera dans la plupart des cas vers un traitement « grand public » qui ne pourra solutionner l’infestation de manière provisoire, tout au plus quelques jours.
La raison est simple. La plupart des insecticides grand public n’offrent d’une part aucune rémanence et d’autre part ne sont que des alducides, c’est-à-dire que les molécules ne lutteront que sur les puces adultes.
L’éclosion des œufs pouvant intervenir jusqu’à 6 mois après leur ponte, nous ciblons tant les puces adultes que les œufs lors du traitement et empêchons leur multiplication en interromptant leur cycle de vie en rompant un ou plusieurs maillons de la chaîne de par l’application de nos insecticides spécifiques et offrant une longue rémanence.
L’ ACTION D’ AB PROKILL
Pour se débarrasser une fois pour toute des puces, quand elles ont envahi votre maison, il faut agir sur 3 fronts :
- éliminer rapidement les puces présentes sur vos animaux;
- empêcher leu multiplication dans la maison;
- protéger durablement vos animaux afin qu’ils ne soient pas de nouveau infestés.
C’est le principe de la lutte intégrée.
Notre traitement professionnel s’avère en finalité nettement moins couteux que la gamme tout public et pour un résultat immédiat !
Nous vous conseillons également en ce qui concerne les traitements performants de vos animaux de compagnie.
L’insecte :
Il existe plus de 2200 espèces de puces. Ctenocephalides felis représente 95% des puces rencontrées chez nos compagnons à quatre pattes. On peut également trouver, plus rarement, ctenocaphalides canis, pulex irritans ( puces de l’homme), archeopsylla erinacei ( puce du hérisson).
Il est intéressant de connaître ce cycle afin de comprendre qu’il n’est pas toujours simple et rapide d’obtenir une bonne éradication de ces parasites.
La puce est un insecte brun à noir aplati latéralement et ne présentant pas d’ailes.
Le cycle de la puce, le la ponte à la métamorphose, peut durer de 14 jours à plusieurs mois. Ce cycle se déroulant pour sa plus grande part dans l’environnement et non sur l’animal.
La puce adulte, qui est le seul stade parasite de l’animal, mesure de 1,5 à 4 mm et est dotée de longues et puissantes pattes lui permettant de faire des bonds jusqu’à 30 centimètres de hauteur. Elle se nourrit du sang de son hôte qu’elle prélève en piquant l’animal avec ses pièces buccales. Le premier repas ayant lieu dans les minutes suivant l’arrivée du parasite sur son hôte et la puce femelle commencera à pondre dès le lendemain de son arrivée sur l’animal. Le sang est partiellement digéré et la puce dépose des déjections caratéristiques dans le pelage de l’animal.
La spoliation sanguine peut atteindre jusqu’à 10% du volume sanguin sur des chiots ou chatons de petits formats.
Lors de son repas, la puce injecte un peu de salive et cette action est à l’origine de nombreux cas d’allergie. Cette injection de salive permet à la puce d’inhiber la coagulation sanguine. Une puce adulte pourra absorber quotidiennement jusqu’à 15 fois son propre poids de sang.
La femelle de la puce est très prolifique. Dès son troisième jour de vie, elle est capable de pondre plusieurs dizaines d’œufs par jour. La moyenne des œufs pondus au cours de savie peut atteindre près de 3 000 œufs.
Pour 5 puces présentes sur vos animaux, il y en a 95 autres invisibles dans votre maison sous formes d’œufs, de larves ou de cocons, disséminées dans toutes les pièces où circulent vos animaux : dans leur panier, leur couverture, mais aussi dans la moquette, entre les lattes de parquet, sous les plinthes.
Les oeufs de puces ne sont pas fixés aux poils contrairement aux œufs de poux, ils sont déposés sur le pelage de l’animal. Ces œufs vont tomber sur le sol et ainsi être dispersés lors des mouvements de l’animal.
Les œufs sont de forme ovale et mesurent 0,4 mm. L’œuf peut éclore au bout de quelques jours et donner une larve qui ressemble à une petite chenille de 2 à 5 mm. Elle vit uniquement dans le milieu extérieur où elle se nourrit des déjections des puces adultes riches en sang.
Dès leur éclosion, les larves de puces fuient la lumière et cherchent à s’enfoncer dans le sol en s’insinuant dans les fissures afin de les rendre ainsi moins sensibles aux conditions du milieu externe.
La larve de puce mue plusieurs fois lors de son développement. On distingue trois stades larvaires.
Lors du troisième et dernier stade, la larve forme un cocon à l’intérieur duquel la métamorphose en adulte est réalisée.
Ce stade constitue une forme de résistance permettant à la puce de survivre dans l’environnement, en mode ralenti en quelque sorte, pendant plusieurs mois. Cela permet à la puce d’attendre son futur hôte.
Si les conditions lui sont défavorables, la puce peut rester en attente dans son cocon jusqu’à 6 mois. Elle en émergera sous l’influence de certains stimuli extérieurs, comme par exemple le retour de l’animal ou de son propriétaire après des vacances.
Du fait des conditions de température et d’humidité dans nos maisons, les puces se retrouvent toute l’année.
Dans les conditions hivernales de l’extérieur, elles ne pourraient survivre.
La piqûre a un effet irritant mais la salive de la puce contient en plus un puissant allergène.
Lors de la piqûre, il peut y avoir transmission de virus ou bactérie. Lorsque l’animal ingère la puce en se toilettant il peut se contaminer avec le dipylidium caninum (taenia).
Tous les chiens et chats fréquentant l’environnement infesté doivent être traités. Un seul animal non traité peut entraîner l’échec de la lutte contre les puces.